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L'écriture, a rayer des écoles ?

Apparue vers 4000 av J.C, l'écriture est devenue fondamentale pour pouvoir communiquer dans le monde. D'abord utilisée par les hommes de pouvoirs, l'écriture s'est rapidemment généralisée dans toutes les populations. Cependant, depuis près d'une décennie, l'écriture a été devancée par le clavier. En effet, de moins en moins de métier se consacrent à l'écriture manuscrite, tandis que l'informatique et le clavier deviennent incontournable pour travailler. C'est pour cela que le Président des Etats-Unis, Barack Obama, a décidé d'initier les enfants du plus jeune âge à l'écriture informatique. Ainsi, les enfants apprendront non pas l'écriture manuscrite, avec un stylo Bic ou un stylo à encre, mais avec un clavier. L'écriture à la main deviendra facultative. Ce projet de Barack Obama devrait se mettre en place dès 2015. Les familles américaines sont très contentes de ce changement, et soutient cette réforme. Cependant, des psychologues spécialisés dans la langue conteste cette nouvelle forme d'éducation. En effet, la compréhension et l'apprentissage sont moins évidents via un ordinateur. En effet, une étude a été menée, et les enfants qui ont écrit un cours ont mieux retenu et compris que ceux qui ont tapé au clavier. De plus, les technologies n'ont pas cessé d'évoluer, et le clavier devrait prochainement disparaître pour laisser place au tactile. Il faudra alors écrire sur un ordinateur directement, l'écriture manuscrite n'a donc pas disparu et sera nécessaire pour pouvoir utiliser des instruments de travail. La France a bien compris que l'écriture manuscrite avait encore un grand avenir devant elle. C'est pour cela, que la France proclame haut et fort que l'apprentissage de l'écriture à la main restera obligatoire. Les Etats-Unis, eux, voulant faciliter l'initiation à l'écriture informatique pour accéder à de bons métiers, ne se mettent-ils pas finalement des bâtons dans les roues ? C'est ce que nous verrons dans quelques années. 

                                           Article du 23/04/2014 de Marie Michon

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