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Cela fait plus d’un mois que le boeing 777 a disparu, et les passagers n’ont toujours pas été retrouvés. Pas moins de 27 pays se sont mobilisés afin de retrouver les traces du boeing. Et les thèses se sont multipliées.
Le terrorisme ?
Le terrorisme a été la première enquête ouverte. Cette hypothèse est l’une des plus reprises, peut être parce que c’est celle dont on a le plus peut et dont les aéroports se méfient et se protègent le plus. Et les éléments du vol MH370 concordent avec cette thèse : une disparition brutale par une coupure nette de tous les systèmes de communication, des débris difficiles si ce n’est impossible à retrouver, un avion qui a subitement changer de cap et aurait continué à voler des heures durant. Il est par ailleurs démontré que l’avion aurait pu emprunter deux trajectoires possibles : l’une vers l’Indonésie, et l’autre vers le Kazakhstan et la Thaïlande, où il pourrait être dissimulé pour servir plus tard de “missile de croisière”. Par ailleurs, le président de la commission de la Sécurité intérieure Américains a affirmé “Une chose est sûre : ce n’était pas un accident. Il s’agit donc d’un acte délibéré, intentionnel, et la question est de savoir qui est derrière ça”. En effet, cette disparition complète et soudaine ne peut être que l’oeuvre d’un expert. D’autres thèses concernant le terrorisme évoquent le placement d’une bombe qui se serait déclenchée et aurait provoqué l’incendie de l’avion. Cependant, d’autres s’opposent à l’hypothèse du terrorisme et s’oriente vers la thèse de la faille technique.
Une faille technique ?
Il est possible que l’avion se soit désintégré par compensation parce qu’il volait trop haut. En effet, il avait une altitude anormale de 10 600m. Bient que le Boeing 777 soit un avion réputé très sûr et la Malaysia Airline une compagnie aérienne très fiable, une dépressurisation explosive aurait cependant pu être causée par une défaillance technique. Une hypothèse relancée par la révélation, mercredi 12 mars, de la découverte de fissures, l’an dernier, sur un Boeing 777 pouvant provoquer une totale perte de contrôle de l’avion. L’appareil disparu était en service depuis onze ans, une de ses ailes avait été remplacée en 2012 et il avait été inspecté il y a une dizaine de jours selon la Malaysia Airlines.
Une autre thèse avait été émise par les britanniques sur un plausible incendie dû à l’inflammation de produits dangereux présents en soute. Le directeur de la Malaysia Airlines a reconnu que l’avion transportait des batteries lithium-ions considérées par l’Organisation internationale de l’aviation civile comme des produits dangereux. Batteries qui n’auraient jamais dû se trouver à bord, si la compagnie avait respecté les règles internationales en vigueur. Cet incendie aurait alors obligé les pilotes à modifier leur cap pour rejoindre au plus vite une piste d’atterissage, programmant la nouvelle destination dans l’ordinateur de bord. Ils auraient alors essayé de trouver la source de la fumée, éteint les systèmes, puis auraient perdu connaissance dans le cockpit, en laissant l’avion sur pilotage automatique. La faille technique est donc une piste sérieuse, mais une remise en question de l’intégrité du pilote et du co-pilote vient s’ajouter aux nombreuses thèses émises.
Un accident provoqué par le pilote et le co-pilote ?
Selon le site du quotidient “The Telegraph”, la mission suicide du pilote semble la théorie la plus probable au regard de la trajectoire de l’appareil. Il a également pris une direction opposée de celle qui devait être la sienne. En effet, il aurait changé de direction au niveau du Vietnam. L’avion a en effet volé pendant plus de sept heures après que ses systèmes de communications aient été désactivés, ce qui suppose que l’avion se soit crashé autour du détroit de Malaca ou du moins dans l’Océan Indien. Un autre élément corrobore par ailleurs une telle piste : l’étrange appel que le pilote a reçu en vol sur son portable. L’appel aurait été émis depuis une ligne achetée sous un faux nom. De plus, un site étranger a affirmé que le pilote n’était pas en mesure de piloter en raison de ses problèmes personnels, notamment son divorce.
Les soupçons s’orientent également vers le copilote car ses derniers mots semblent renforcer l’hypothèse d’un détournement ou d’un sabotage de l’avion. Un pilote qui souhaite “bonne nuit” semble contraire aux procédures habituelles du contact radio. Il doit théoriquement lire les instructions pour contacter la prochaine tour de contrôle et donner l’indicatif de l’appareil. Les derniers mots reçus à terre, prononcés par le copilote ont été dits quelques minutes avant la désactivation volontaire des principaux systèmes de communication de l’appareil.
Les familles sont dévastées...
A bord de cette avion, il y avait 227 passagers, dont 5 enfants, et 12 membres d’équipage. Même si les deux tiers des passagers sont chinois, et que 50 des personnes à bord sont malaysiennes, les passagers restants sont de 13 nationalités différentes : Australiens, Canadiens, Français, Américains, Russes, Indiens, Indonésiens…
Les familles des victimes sont bien évidemment dévastées tant par la disparition de leur proche que par l’attente interminable de réponses et par les multiples démentis. Un élément était cependant venu renforcer l’espoir de ces familles : le fait que les portables des victimes ainsi que ceux des membres de l’équipage sonnaient encore trois à quatre jours après leur disparition.
Avec cette attente insoutenable et le manque de communication de la Malaysie, les proches des passagers disparus à bord du vol MH370 entament une grève de la faim pour réclamer davantage de transparence de la part des autorités malaysiennes. Et pourtant cet acte grave n’a pas arrangé la transmission d’information du pays. En effet, le Président a prévenu la famille par SMS de la mort des passagers du boeing 777.
Les médias, eux, se mobilisent pour tenter de trouver des explications. C’est devenu un vrai phénomène, ils prennent cette histoire comme une série car chaque jour et chaque heure, les journaux télévisés en parlent même s’il n’y a pas de nouveaux éléments.
Une piste ?
Mais l’affaire commence à se tasser, les médias et les autorités en parlent de moins en moins. Peut être parce qu’ils n’ont pas vraiment d’explication. Et pourtant, les recherches se précisent. Le Premier ministre australien s’est montré confiant en ce vendredi 18 avril 2014 sur les recherches des boîtes noires : “Nous avons énormément réduit le périmètre des recherches et nous sommes très confiants dans le fait que les signaux que nous détectons viennent des boîtes noires. Nous pensons connaître la position de l’enregistreur de vol à l’intérieur de quelques kilomètres” a annoncé Tony Abott dans son discours à Shanghai. Les signaux acoustiques ont été détéctés dans une zone de 600 km², située au nord-Ouest de la ville australienne de Perth. L’enquête avance, mais combien de temps mettrons nous à retrouver le boeing 777 et ses passagers ?
Article du 18/04/2014 de Marie Michon
Mais où sont les passagers du Boeing 777 ? :
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